mercredi 29 décembre 2010

St-Martin

Voici finalement St-Martin! Désolé mais on commence à prendre le rythme local ici. Il n'y a pas de presse... on est en vacance! Donc, pour vous situer, nous sommes ancrés dans un lagon, à proximité de la ville de Marigot du côté français de l'île de St-Martin. Face à notre ancrage (ou de côté ou de dos dépendamment du vent...) on retrouve l'hôtel «Le Flamboyant» de qui je réussi à avoir internet. Il y a également un autre hôtel ou plutôt des appartements où nous profitons de la piscine (et d'internet également une fois de temps en temps). Il y a très peu de monde ces temps-ci dans ces hôtels.
Voici donc l'île vue du bateau. C'est très agréable comme paysage quand nous relaxons dans le cockpit... Mais nous avons la bougeotte, nous ne restons pas sur place très souvent.

Lorsque nous voulons aller dans la ville de marigot, nous avons environ 10 minutes de pneumatique à faire pour nous rendre à la Marina Port la Royale où on retrouve une multitude de petits restos et bistros tous très chaleureux. Nous avons d'ailleurs fêté Noel au restaurant Thaï de la place.

Voici donc les premières photos de St-Martin. On essaiera d'en prendre d'autre et de vous faire partager la splendeur du coin.

vendredi 24 décembre 2010

BVI - Virgin Gorda

Voici notre dernier arrêt dans les BVI: The Bath à Virgin Gorda. Paysage magnifique et vraiment unique à cet endroit. Voici les photos que j'ai pu prendre du bateau: Ici, vous remarquerez la multitude de pneumatiques. Si nous voulons aller sur la plage, la seule façon d'y accéder est d'attacher notre pneumatique à ces bouées, sauter à l'eau et nager jusqu'au bord.
Alors, comment ai-je pu prendre les prochaines photos? Grâce à mon capitaine, qui s'est coiffé d'un sac supposément étanche (pas question de vérifier l'étanchéité...) dans lequel j'avais mis ma petite caméra. Il a nagé en s'assurant de garder la tête hors de l'eau jusqu'à la plage. Personnellement, si j'avais essayé une telle expédition, le sac étanche aurait été sérieusement testé... J'ai d'ailleurs bu une tasse en nageant jusqu'à cette plage (j'avais oublié mon flotteur...)! Voici donc les roches de «The Bath» :
On se promène dans des dédales de roches... c'est très impressionnant. Notre malheur: un bateau de croisière est arrivé juste avant nous, c'était bondé de monde.
Et voici le paysage une fois rendu au bout du sentier entre les roches:


L'eau y est très claire et beaucoup de monde font du snorkel.

jeudi 16 décembre 2010

BVI

Les Îles Vierges Britanniques... juste entendre le nom, ça fait rêver! Pour ce qui est d'être un endroit de rêve, aucun doute possible. À tous les ancrages, comme vous pourrez le constater, nous avons l'impression d'être sur une carte postale. Par contre «Vierges»... pas vraiment! Il y a bien quelques endroits où on a l'impression que les îles n'ont pas été développées mais il semble toujours y avoir au moins un petit commerce au bord de l'eau pour profiter des touristes qui sont vraiment très nombreux. Ici, à Norman Island (ancrage «The Bight»), on peut voir la quantité de bateaux à mooring. Et c'est la saison morte!
Quand, je dis "à mooring", c'est que les bateaux sont attachés à une bouée d'ancrage qui coûte 25$ la nuit. Il y a tellement de mooring dans la majorité des ancrages que nous avons peine à nous trouver un endroit pour jeter l'ancre. Dans les Bahamas, on s'ancrait tout le temps dans 7 à 10 pieds d'eau. Ici, c'est plutôt 25 à 30 pieds d'eau minimum. Ça prend donc beaucoup plus long de touée (longueur de chaîne) donc beaucoup plus d'espace. Quelques irréductibles, comme nous, préfèrent s'ancrer que payer 25$ la nuit mais nous sommes peu nombreux:

Au départ de Norman Island pour nous diriger vers Roadtown, nous accompagnons nos amis Silvie et Daniel du voilier «VOILO». Sylvie en profite pour nous prendre en action:
Et voici le résultat:

Silvie et Daniel offrent des services de charter sur leur bateau (Beneteau 50 pieds) pour l'hiver (voir VOILO dans les liens). Silvie est une bombe d'énergie (du Lac St-Jean) extrêmement sympatique et Daniel est un navigateur d'expérience dont on ne se lasse pas d'entendre les histoires.
Nous voici donc arrivés à l'embouchure du port de Roadtown. À voir les routes dans la montagnes, nous avons une petite pensée pour les gens du Québec: une chance qu'il n'y a pas de neige ici, ça serait impossible de s'y aventurer!
Une fois ancrés, nous partons pour un tour de ville. Silvie et Daniel sont dans leur pneumatique et se dirigent vers le quai de la douane.
Évidemment, qui dit port exotique dit "bateaux de croisières". Les voici, vus de notre bateau:
Et voici la ville: pour commencer, les restaurants Pussers. Il y en a plusieurs dans les BVI. La pizza y est très bonne mais oubliez le «Great Dog». Silvie l'a appris à ses dépends. Un hot dog pratiquement 1 pied de long entouré d'une pâte frite (style pogo) servi dans un pain froid sur un chevalet miniature. Impossible de manger tout ça. On se demandait bien pourquoi la serveuse avait un petit sourir en coin quand Silvie a passé sa commande...
Les grandes rues bien achalandées: conduite à gauche de rigueur. Je dois dire que je n'ai pas encore maîtrisé la traverse de ces rues. Pour une raison que j'ignore (mon cerveau doit vraiment être conditionné pour la conduite à droite), je ne regarde jamais du bon côté avant de traverser!
Et les décorations de Noël: ça fait vraiment bizarre!

Assez pour la ville, on retourne dans un ancrage plus exotique : Peter Island. Sur cette île se trouve un hôtel vraiment chic. En passant par la plage, on peut aller s'y promener et se faire passer pour de riches touristes.
En fin d'après-midi, la plage est déserte mais non moins romantique:
Avouez quand même qu'on a vraiment l'impression de faire partie d'une carte postale ou d'une publicité quelconque qui fait rêver!

vendredi 10 décembre 2010

Bahamas - BVI

Nous sommes maintenant rendus dans les Îles Vierges Britanniques (BVI). Depuis notre départ de Nassau, nous avons fait beaucoup de chemin et pris peu de temps pour relaxer et prendre des photos. Nous sommes maintenant rendus dans les caraïbes... on devrait commencer à ralentir la cadence un peu et profiter des îles. Voici donc les grandes étapes de nos derniers déplacements. Nous avons quitté les Berry Islands pour nous rendre à Nassau samedi le 27 novembre. Voici donc notre entrée à Nassau: de gauche à droite, l'Hôtel Atlantis, le phare et le port où une multitude de bateaux de croisière s'amarrent à chaque jour. Pas besoin de vous dire que la ville fourmille de touristes! Nous sommes restés à peine 1 journée et une demi à Nassau. Juste le temps de se ravitailler et nous sommes repartis vers les Exumas. En quatre jours, nous étions déjà rendus à Georgetown. Et deux jours après notre arrivée, nous reprenions la route vers le sud. La météo nous annonçait des vents qui tournaient vers le sud-ouest, l'ouest, le nord-ouest et le nord-est: tout ce dont nous avions besoin pour s'en aller vers le sud-est (les BVI). Nous avons sauté sur l'occasion car ces fenêtres météo ne sont pas très fréquentes à cette période de l'année. Nous voici donc partis pour une traversée de 5 jours (et 5 nuits) pendant lesquels nous avons lu, jasé, pêché et dormi chacun notre tour pendant que l'autre surveillait les appareils et l'autopilote. À toutes les nuits, on croisait des bateaux de croisières et des tankers. Nous avons dû en appeler quelques-uns pour s'assurer qu'ils nous voyaient bien sur leur radar et pour leur faire part de nos intentions. Comme notre AIS nous donnait le nom des bateaux, nous pouvions les appeler directement et ils répondaient très gentiment à nos appels. Vive la technologie!
Voici donc un des spécimens que Michel a pêché et que nous avons mangé le soir même: Le capitaine et sa prise:
Et après 5 jours, nous sommes finalement arrivés dans les îles. Voici Jost Van Dyke que nous avons croisé avant d'arriver à Tortola.
Et voici Soper's hole où nous nous sommes arrêtés pour aller à la douane et pour nous reposer.

Cet ancrage est vraiment charmant.
Ce matin, nous avons quitté Soper's Hole pour nous rendre à Norman Island. Nous prévoyons rester dans les BVI une semaine ou deux puis nous partirons vers St-Martin.

lundi 6 décembre 2010

Traversée entre les Bahamas et les BVI

C'est fait! Nous sommes finalement partis des Bahamas pour se diriger vers les Îles Vierges Britanniques. Comme pour notre traversée du GulfStream, notre décision s'est prise très rapidement. Il n'a suffit que d'un rapport météo nous annonçant l'arrivée d'un front froid qui amène les vents dont nous avons besoin pour nous faire prendre une décision rapide. Quatre à cinq jours de vents du sud-ouest, de l'ouest, du nord-ouest et même du nord-est mais rien de décoiffant.... C'est ce qui devrait nous mener à bon port. En temps normal, à cause des vents d'alisés qui viennent de l'est ou sud-est, la seule façon d'atteindre les Iles Vierges est en passant par toutes les îles des Bahamas (Long Island, Rum Cay, Mayaguana), puis en traversant les Turks & Caicos, la République Dominicaine et Puerto Rico. En utilisant un front froid comme nous le faisons présentement, nous sauvons toutes ces escales. Mais attention, front froid ne veut pas dire qu'il fait froid et qu'il pleut. Nous avons le gros soleil le jour et un ciel bien étoilé la nuit depuis notre départ (car le front est en arrière de nous). Il faut juste être prêt à faire 5 jours en mer... Nous sommes donc partis samedi midi. Ça fait maintenant 2 jours et deux nuits que nous avançons vers notre but. Vous pouvez suivre notre position sur le blog et avoir d'autres nouvelles par le Réseau du Capitaine car je parle à Nycole à tous les matins.
À notre arrivée, nous enverrons un message (avec photos).

dimanche 28 novembre 2010

Les langoustes

Alors les voici les fameuses langoustes. Après avoir été temporairement déroutés par des bahamiens qui n'avaient pas osés divulguer le vrai secret du lieu de leur pêche miraculeuse, les gars ont persévéré et ils ont trouvé! Les voici, de retour de leur pêche miraculeuse... Ils ont fière allure n'est-ce pas!
Et ils savent se controler. Après quelques langoustes et quelques mérous, assez pour nourrir tout le monde pendant un ou deux jours, ils sont revenus au bateau, satisfaits!

jeudi 25 novembre 2010

Berry Islands

Depuis plusieurs jours, nous sommes dans les îles appelées «Berry Islands». Notre arrivée ici fut laborieuse. Des vents de près de 20 noeuds au près serré avec une mer formée de grosses vagues rapprochées qui nous arrivaient sur le babord avant, nous avons parcouru plus de 70 miles à une vitesse de 5 à 6 noeuds. Parfois, la vague frappait tellement fort que notre vitesse baissait à 3 noeuds. Gité sur le côté, la seule position acceptable, à part derrière la barre à roue, était: étendue le plus proche possible du plancher. Car même étendu, il était possible de tomber en bas de son lit... Bref, après environ 10 à 11 heures de brassage pendant lesquels le capitaine n'a pas lâché la barre, nous sommes arrivés à Great Harbour Cay. Il était plus de 16h00 et le soleil baissait rapidement. Il était temps que l'on arrive! Le lendemain, à la première heure, on quittait déjà l'ancrage pour se diriger où le vent ne nous permettait pas de nous rendre hier: Great Stirrup Cay. Avouez quand même que ça valait la peine!!! (Ici, vous voyez Sea Kite et le catamaran Gulliver à l'ancrage) Nous resterons seuls à cet ancrage pour les 2 jours que nous y passerons. Une fois bien ancrés, nous sommes partis en exploration sur l'île. Nous sommes allé voir le phare puis nous avons croisé, sur la route, l'aéroport international de l'île:
C'était, en fait, une piste d'hélicoptère. Mais qu'est-ce qui fait qu'on appelle ça un aéroport international???
Nous sommes ensuite allés visiter le site où les croisières de «Norwegian Cruise Line» amènent leurs passagers. Nous avions entendu dire que nous pouvions nous faufiler dans la foule et profiter des buffets... Disons qu'on a mal calculé notre coup!!!
Pour passer inaperçu, par contre, on n'a pas manqué notre coup... De toute façon, il n'y avait personne pour nous voir. On a donc visité les lieux. Tout était ouvert, de la location de tapis de sol, à la location d'équipement de snorkel, etc... Mais on s'est contenté d'une petite marche sur la plage,

et d'une partie de ping-pong.

Sur notre chemin du retour, l'inlassable monteur d'acier a refait surface! Quand il y a quelques choses à grimper, il ne peut pas passer à côté. Il y avait des noix de coco qu'on ne pouvait pas laisser là:
Le lait de coco a fini dans des verres de rhum et la noix de coco est utilisée comme collation ou dans des recettes. Ici, rien n'est gaspillé.
Une fois les noix de coco réglées, on est passé au conchs. Pendant que les gars étaient partis chercher les outils pour ouvrir les noix de coco, Marie et moi étions sur la plage à la chasse aux conchs. Marie en avait déjà trouvé 4 avant l'arrivée des gars (et moi un...). Les gars nous ont aidé et voici quel fut le résultat:
Comme il n'était pas question de gaspiller, encore une fois, nous en avons remis une bonne partie à l'eau puis nous avons tenté une expérience pour voir si la «bibitte» sortirait de sa coquille. Elles sortaient, en partie, mais jamais au complet. Voici de quoi ça a l'air:
Et c'est mangeable! En fait, c'est un des mets typiques des Bahamas. Bref, nous avons fini par casser les coquillages que nous avions conservés pour que Marie puisse faire sa salade de conch qui était, soit dit en passant, excellente.
Après quelques jours à Great Stirrup Cay, nous nous sommes déplacés vers le sud à Devil's Cay pour aller voir le «Blue Hole». La pêche, en cours de route, nous a fourni notre souper: un poisson cero qui était succulent. L'ancrage était, là encore, vraiment beau avec toutes ces teintes de bleu qui nous indiquent en gros les types de fonds ainsi que la profondeur. Ici, il faut apprendre à interpréter les couleurs pour se promener en bateau.
Et voici le trou bleu dans lequel nous sommes allé nager. Il n'y avait finalement pas grand chose à voir dans l'eau. Peu de poissons, pas de corail. Mais c'est quand même impressionnant de voir ce gros trou profond où l'eau (salée) est tellement claire que l'on voit une roche descendre pendant ce qui semble être une éternité avant de disparaître dans la noirceur. Ce qui semble bizarre en plus, c'est que ça se situe sur une île et que partout autour de l'île, l'eau est à peine quelques pieds de profondeur.

Après la visite du trou bleu, les gars sont allés à la pêche au harpon mais il ne sont revenus qu'avec une petite langouste. Ils étaient un peu déçus mais ce ne sera que partie remise.
Et aujourd'hui, changement d'ancrage, encore une fois. Nous sommes maintenant à Frozen Cay. Je ne comprend d'ailleurs pas d'où lui vient ce nom. Voici l'ancrage et devinez quoi: nous y avons accès à internet!
Cette île est privée, nous ne pourrons donc pas la visiter. Mais une rencontre avec des locaux qui passaient en bateau nous a appris qu'il y avait de la langouste pas loin... Devinez où les gars sont partis?

vendredi 19 novembre 2010

Port Lucaya, Bahamas

QUELLE JOURNÉE! Avec un vent de près de 20 noeuds, sous voile, le capitaine a enfin réussi à pêcher ce dont il rêvait depuis un certain temps: une dorade! Mais, ramener ce poisson à bord quand nous avançons à plus de 7 noeuds n'est pas tâche facile. RALENTI... me dit-il! ??? Comment? Nous ne sommes pas à moteur, nous sommes à voile!!! Enfin, il a réussi à gagner son combat et je peux vous dire que le souper était bon!
Nous sommes donc ancrés à Port Lucaya ce soir pour déguster ce magnifique poisson que nous avons partagé avec nos amis évidemment. Ils en avaient pêché un hier qu'ils avaient également partagé avec nous. Si ça continue comme ça, on va manger du poisson à tous les soirs pendant longtemps! Pour ce qui est du goût, soit dit en passant, ça ne se compare pas à ce que nous trouvons en épicerie au Québec. Je n'aurais jamais cru aimer le poisson comme ça.
Voici l'entrée de Port Lucaya. Très joli comme endroit.