dimanche 28 novembre 2010

Les langoustes

Alors les voici les fameuses langoustes. Après avoir été temporairement déroutés par des bahamiens qui n'avaient pas osés divulguer le vrai secret du lieu de leur pêche miraculeuse, les gars ont persévéré et ils ont trouvé! Les voici, de retour de leur pêche miraculeuse... Ils ont fière allure n'est-ce pas!
Et ils savent se controler. Après quelques langoustes et quelques mérous, assez pour nourrir tout le monde pendant un ou deux jours, ils sont revenus au bateau, satisfaits!

jeudi 25 novembre 2010

Berry Islands

Depuis plusieurs jours, nous sommes dans les îles appelées «Berry Islands». Notre arrivée ici fut laborieuse. Des vents de près de 20 noeuds au près serré avec une mer formée de grosses vagues rapprochées qui nous arrivaient sur le babord avant, nous avons parcouru plus de 70 miles à une vitesse de 5 à 6 noeuds. Parfois, la vague frappait tellement fort que notre vitesse baissait à 3 noeuds. Gité sur le côté, la seule position acceptable, à part derrière la barre à roue, était: étendue le plus proche possible du plancher. Car même étendu, il était possible de tomber en bas de son lit... Bref, après environ 10 à 11 heures de brassage pendant lesquels le capitaine n'a pas lâché la barre, nous sommes arrivés à Great Harbour Cay. Il était plus de 16h00 et le soleil baissait rapidement. Il était temps que l'on arrive! Le lendemain, à la première heure, on quittait déjà l'ancrage pour se diriger où le vent ne nous permettait pas de nous rendre hier: Great Stirrup Cay. Avouez quand même que ça valait la peine!!! (Ici, vous voyez Sea Kite et le catamaran Gulliver à l'ancrage) Nous resterons seuls à cet ancrage pour les 2 jours que nous y passerons. Une fois bien ancrés, nous sommes partis en exploration sur l'île. Nous sommes allé voir le phare puis nous avons croisé, sur la route, l'aéroport international de l'île:
C'était, en fait, une piste d'hélicoptère. Mais qu'est-ce qui fait qu'on appelle ça un aéroport international???
Nous sommes ensuite allés visiter le site où les croisières de «Norwegian Cruise Line» amènent leurs passagers. Nous avions entendu dire que nous pouvions nous faufiler dans la foule et profiter des buffets... Disons qu'on a mal calculé notre coup!!!
Pour passer inaperçu, par contre, on n'a pas manqué notre coup... De toute façon, il n'y avait personne pour nous voir. On a donc visité les lieux. Tout était ouvert, de la location de tapis de sol, à la location d'équipement de snorkel, etc... Mais on s'est contenté d'une petite marche sur la plage,

et d'une partie de ping-pong.

Sur notre chemin du retour, l'inlassable monteur d'acier a refait surface! Quand il y a quelques choses à grimper, il ne peut pas passer à côté. Il y avait des noix de coco qu'on ne pouvait pas laisser là:
Le lait de coco a fini dans des verres de rhum et la noix de coco est utilisée comme collation ou dans des recettes. Ici, rien n'est gaspillé.
Une fois les noix de coco réglées, on est passé au conchs. Pendant que les gars étaient partis chercher les outils pour ouvrir les noix de coco, Marie et moi étions sur la plage à la chasse aux conchs. Marie en avait déjà trouvé 4 avant l'arrivée des gars (et moi un...). Les gars nous ont aidé et voici quel fut le résultat:
Comme il n'était pas question de gaspiller, encore une fois, nous en avons remis une bonne partie à l'eau puis nous avons tenté une expérience pour voir si la «bibitte» sortirait de sa coquille. Elles sortaient, en partie, mais jamais au complet. Voici de quoi ça a l'air:
Et c'est mangeable! En fait, c'est un des mets typiques des Bahamas. Bref, nous avons fini par casser les coquillages que nous avions conservés pour que Marie puisse faire sa salade de conch qui était, soit dit en passant, excellente.
Après quelques jours à Great Stirrup Cay, nous nous sommes déplacés vers le sud à Devil's Cay pour aller voir le «Blue Hole». La pêche, en cours de route, nous a fourni notre souper: un poisson cero qui était succulent. L'ancrage était, là encore, vraiment beau avec toutes ces teintes de bleu qui nous indiquent en gros les types de fonds ainsi que la profondeur. Ici, il faut apprendre à interpréter les couleurs pour se promener en bateau.
Et voici le trou bleu dans lequel nous sommes allé nager. Il n'y avait finalement pas grand chose à voir dans l'eau. Peu de poissons, pas de corail. Mais c'est quand même impressionnant de voir ce gros trou profond où l'eau (salée) est tellement claire que l'on voit une roche descendre pendant ce qui semble être une éternité avant de disparaître dans la noirceur. Ce qui semble bizarre en plus, c'est que ça se situe sur une île et que partout autour de l'île, l'eau est à peine quelques pieds de profondeur.

Après la visite du trou bleu, les gars sont allés à la pêche au harpon mais il ne sont revenus qu'avec une petite langouste. Ils étaient un peu déçus mais ce ne sera que partie remise.
Et aujourd'hui, changement d'ancrage, encore une fois. Nous sommes maintenant à Frozen Cay. Je ne comprend d'ailleurs pas d'où lui vient ce nom. Voici l'ancrage et devinez quoi: nous y avons accès à internet!
Cette île est privée, nous ne pourrons donc pas la visiter. Mais une rencontre avec des locaux qui passaient en bateau nous a appris qu'il y avait de la langouste pas loin... Devinez où les gars sont partis?

vendredi 19 novembre 2010

Port Lucaya, Bahamas

QUELLE JOURNÉE! Avec un vent de près de 20 noeuds, sous voile, le capitaine a enfin réussi à pêcher ce dont il rêvait depuis un certain temps: une dorade! Mais, ramener ce poisson à bord quand nous avançons à plus de 7 noeuds n'est pas tâche facile. RALENTI... me dit-il! ??? Comment? Nous ne sommes pas à moteur, nous sommes à voile!!! Enfin, il a réussi à gagner son combat et je peux vous dire que le souper était bon!
Nous sommes donc ancrés à Port Lucaya ce soir pour déguster ce magnifique poisson que nous avons partagé avec nos amis évidemment. Ils en avaient pêché un hier qu'ils avaient également partagé avec nous. Si ça continue comme ça, on va manger du poisson à tous les soirs pendant longtemps! Pour ce qui est du goût, soit dit en passant, ça ne se compare pas à ce que nous trouvons en épicerie au Québec. Je n'aurais jamais cru aimer le poisson comme ça.
Voici l'entrée de Port Lucaya. Très joli comme endroit.

De Cape Canaveral à West End, Bahamas

Voici donc un résumé de nos derniers déplacements: Dimanche passé, nous sommes arrivés à Cape Canaveral après une journée et une nuit de navigation et nous nous sommes payé le luxe d'une nuit à la marina. En fait, comme il n'y avait pas d'ancrage ici, on n'avait pas vraiment le choix. De notre bateau, on avait la vue directement sur les bateaux de croisières qui arrivent très tôt le matin (ou plutôt la nuit) pour repartir chargés de nouveaux passagers en début de soirée. On entendait d'ailleurs tout ce que le capitaine disait au haut-parleur pour les passagers. Comme il n'y avait pas de fenêtre météo d'annoncée pour la traversée et que nous avons décidé d'attendre que «Gulliver», le bateau avec qui nous naviguions depuis quelques temps, règle un problème mécanique, notre coéquipier, Raymond a décidé de revenir à Montréal. Il est difficile de conjuguer les caprices de Mère Nature avec le travail. Même si nous avions une fenêtre météo à ce stade, une traversée directe aux Îles Vierges (ou St-Martin) aurait prolongé le séjour de Raymond d'au moins 10 jours. Ce qui n'était pas tout-à-fait souhaitable. C'est dommage car la température pour la navigation devenait de plus en plus plaisante. Nous sommes donc restés une nuit de plus à la marina puis avons traversé l'écluse pour aller s'ancrer pour une autre nuit. Nous avons finalement quitté Cape Canaveral mercredi midi... je crois... je suis un peu mélangée dans mes journées de la semaine et le capitaine n'est pas mieux que moi!

Bref, nous avons quitté une journée vers midi en direction de Lake Worth puis, comme nous avions appris, le matin même qu'une fenêtre météo nous permettait de traverser le Gulf Stream, nous avons décidé de ne pas arrêter et de nous diriger directement vers les Bahamas. La traversée fut superbe: le capitaine a enfin pêché son premier poisson.

C'était un «Spanish Mackerel», que nous n'avons finalement pas eu l'occasion de goûter car une fois arrivé à West End dans les Bahamas, un local nous a offert de troquer nos filets de poisson contre 6 langoustes! On n'a pas hésité une minute.

Voici donc notre position ce matin. À quai à West End, qui est à la pointe ouest de Grand Bahamas. Nous devrions, dès ce matin, repartir en direction de Port Lucaya, juste à côté de Freeport.

dimanche 14 novembre 2010

Enfin la chaleur!

Depuis lundi, nous avons fait pas mal de chemin. Les vents favorables ne venant pas à nous pour nous permettre une traversée vers les îles vierges, nous avons décidé d'aller vers la chaleur... Nous avons donc fait une première traversée vers Charleston. Vent arrière, le capitaine a décidé d'intaller le tangon. On a pu profiter des vents et du soleil pendant la journée mais la nuit a été pas mal mouvementée. Voici Raymond et Michel, bien installés dans les sièges arrières,
et moi qui ose (mais pas trop souvent) aller sur le pont.
Puis, après une deuxième traversée de plus de 24 heures, un arrêt s'impose à Cumberland Island pour une petite marche au travers d'un domaine qui date du début du 20 ième siècle et qui a été abandonné. L'île est maintenant un parc où il est possible de camper dans des secteurs pré-déterminés.
Voici la résidence (enfin, ce qu'il en reste):
et les chevaux maintenant sauvages qui se promènent à leur guise.
Après un petit tour sur la plage, on retraverse l'île au travers d'une végétation vraiment particulière. Nous voici donc en compagnie de Claude et Marie (catamaran Gulliver) que nous avons retrouvé à Charleston.
Après une troisième traversée de plus de 24 heures, nous sommes maintenant rendus à Cape Canaveral où le soleil de la Floride nous réchauffe enfin. Notre itinéraire pour les prochains jours: aucune idée... De toute façon, il semblerait que ce n'est pas nous mais plutôt Mère Nature qui a le dernier mot!

lundi 8 novembre 2010

Souvenirs de Beaufort

De Beaufort, on retient: les gros bateaux de toutes sortes, de toutes longueurs, d'un peu partout (comme ce voilier de St-Vincent) qui ont paradé devant notre ancrage pendant notre séjour; l'ancrage coincé où les vents, les courants et les marées nous amènent a cotoyer de temps en temps cette bouée verte, ou encore d'autres voiliers; et les levers de soleil de toute beauté. Pour notre dernier matin ici, voici le genre de spectacle que nous avons offert à Raymond, notre coéquipier qui est arrivé hier soir.

dimanche 7 novembre 2010

Départ de Beaufort

Deux semaines déjà que nous sommes à Beaufort! Nous n'avons pas vu le temps passer, par contre le froid nous a rattrapé... Les vents du nord soufflent depuis plus d'une semaine. En fait, depuis le 1er novembre, date à partir de laquelle on espérait prendre les vents sud ou sud-ouest pour se diriger vers les Bermudes puis les Îles Vierges. Nous pensions avoir une petite fenêtre météo pour prendre le large demain mais il semblerait que les dépressions descendent du nord de plus en plus vers nous alors il est préférable de remettre cette traversée à plus tard. Comme le vent nord sera avec nous encore une autre semaine alors il faut se décider. Nous partirons donc demain vers le sud en longeant la côte. Si tout va bien, nous ferons une sortie d'environ 35 heures en mer pour arriver à Charleston d'où nous essaierons de prendre le large. J'indiquerai notre position régulièrement à partir de notre radio HF. Notre accès à internet étant peu efficace, je n'ai pas pu ajouter de photos à cet article.