lundi 24 mars 2014

Des Pitons à Bequia

Cette année, pour revenir vers Bequia, on a décidé de tenter une nouvelle expérience. Comme c'est une traversée de près de 70 miles nautiques que nous devons habituellement débuter en pleine nuit, et que nous sommes toujours en mode «vacances», nous avons plutôt choisi de faire la  route en deux étapes en arrêtant, pour commencer, aux Pitons de Ste-Lucie. Ceux-ci sont situés complètement au sud de l'île et nous permettent ainsi de nous rapprocher de Bequia. Il y a des plus et des moins à cette façon de faire mais je ne rentrerai pas dans les détails :). Nous avons donc commencé notre descente vers le sud par une belle journée de voile pratiquement jusqu'aux Pitons (surprenant car les vents ne nous le permettent pas habituellement). Voici donc ces fameux Pitons à notre approche.

Par beau temps, on les voit de très loin. Cette année, on a pu les voir de la Martinique tellement ils sont hauts. On retrouve, entre les deux Pitons, une baie très profonde où il est possible de s'attacher à une bouée d'amarrage. Il faut toutefois arriver assez tôt car il n'y en a que 9 et elles sont très en demande. Nous avons été très chanceux et avons pu en avoir une. Voici donc notre point de vue (en regardant vers le nord: soit vers le «petit Piton») 
 Dans cette baie, il y a maintenant un magnifique complexe de condo de luxe ainsi qu'un hôtel nommé le «Jalousie». L'Hôtel offre des services de spa dans le luxe total. On ne sait pas combien coûte un séjour ici mais compte tenu du prix de la bière au resto, j'aime mieux pas savoir combien il faut débourser pour une chambre ou un massage...
Sur le complexe, il y a un petit sentier nommé «Rain forest walk», qui contourne les différentes huttes à massage: de toute beauté

 Voici deux autres photos de l'hôtel: l'accueil (avec le gros Piton en arrière plan)... 
 et la piscine. 
 Après une nuit très confortable à cet ancrage (très étonnant d'ailleurs après les histoires que nous avions entendues), nous avons mis les voiles vers Bequia.
Pour couronner cette superbe journée de voile, le capitaine a fait une pêche de choix: une belle dorade de 36 pouces 

 Avez-vous déjà réfléchi à comment faire pour monter à bord un poisson de cette taille quand on avance à voile à plus de 6 noeuds dans une mer agitée? Je vous signale qu'il n'y a pas de frein sur un bateau...ni de télécommande pour mettre la mer à «pause»! Bref, Michel a eu sa dose d'adrénaline pour la journée... et moi aussi!
Une fois arrivés à Bequia, il a arrangé son mahi-mahi, 

 puis on a distribué les darnes aux équipages de nos connaissances autour et finalement, il a fait cuire les nôtres sur le BBQ pour un souper on ne peut plus frais et succulent! L'amirale a énormément apprécié... Quoi demander de plus!!!

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