jeudi 19 janvier 2012

De Grenade à Bequia

Fin décembre, toujours à Grenade, Michel prépare la peinture antitache avant de l'appliquer. Cette peinture protège la partie submergée du bateau des moules et autres petits organismes qui voudraient se coller à la coque. La peinture en question est à base de cuivre. Comme vous pouvez le remarquer, la coque du bateau en avait grandement besoin.

Il ne faut toutefois pas oublier de se divertir un peu... On a donc fêté la veille du jour de l'an à Whisper Cove Marina où Gilles et Marie-France (les propriétaires) nous avaient préparé une fête. Plusieurs équipages québécois y ont passé la soirée avec nous. Sur la photo ci-dessous, Gilles (à droite), prend un petit repos entre deux services.

Voici donc une des tables de québécois: Chantal et Normand de Sweet Madame Blue à l'avant plan suivi de l'équipage de Tenace (Monique, Pierre et leur fils) à droite, en face de Michel.

Début janvier, le bateau est presque prêt... le capitaine inspecte le travail avant la mise à l'eau.


La coque doit briller!!! Je pense qu'on a bien travaillé.


À peine le bateau est-il mis à l'eau que nous quittons l'ancrage pour aller nous positionner à Grand Mal, prêt pour la traversée vers Carriacou. Grand Mal est un petit village du côté ouest de Grenade juste au nord de St-George, la capitale. L'ancrage est paisible et très agréable... (en fait, n'importe quel ancrage aurait été agréable après avoir passé 10 jours dans une marina en cale sèche)

Puis, c'est la traversée vers Carriacou (35 miles). Superbe journée de voile! Un peu mouillante et salée mais ça fait partie du charme.



Une fois arrivés à Hillsboro, nous restons quelques jours en attente d'une belle météo, puis nous continuons notre route vers Bequia (environ 35 miles nautiques également). La prise du jour: un thon (Yellowfin tuna) que nous mangerons à notre arrivée.

Voici donc l'ancrage de Bequia où nous avons passé une semaine en attente de belles conditions de navigation pour nous rendre à Ste-Lucie (75 miles nautiques)

Nous avons eu le temps de prendre des marches dans la ville.

On y fait toute sorte de rencontres...

En nous rendant au fort, on a une belle vue sur la baie et les grands voiliers qui s'y ancrent régulièrement pour déverser leur flot de touristes.

Voici donc le fort et ses 4 canons...

Et voici la vue que nous avons de la baie, à partir du fort.

Et la vue du village et des résidences des locaux sur le chemin du retour.

Une autre journée, nous avons pris un taxi pour aller visiter un sanctuaire de tortues. Nous avons longé la côte atlantique de l'île et voici une des plages que nous avons croisée.

La plage suivante est celle sur laquelle ils récupèrent plusieurs tortues au moment où ils sortent de leurs oeufs pour ainsi s'assurer qu'un certain nombre survivront.

Le bâtiment ci-dessous est le sanctuaire en question.

Dans un de leurs bassins, une tortue albinos se prélasse. Ils ne la laisseront jamais partir car elle ne survivra pas en mer.

Voici maintenant leur «cuvée 2011». Celles-ci sont temporairement sorties de l'eau pour vérifier leur santé et soigner les petits bobos. Ces bébés ont 3 mois.

Elles sont conservées jusqu'à l'âge de trois ans puis remises à la mer. Celle-ci sera relâchée bientôt dans le cadre d'une activité avec les écoles locales.

Dernière journée avant notre départ pour Ste-Lucie, nous prenons une grande marche pour aller voir la plage «Princess Margaret». C'est une des plus belles plages des antilles (il semblerait).

C'est vrai qu'elle a un certain charme. Surtout qu'aucun hôtel et aucune résidence ne donne sur la plage. On y accède soit pas bateau ou par une longue marche sur les routes très sinueuses et montagneuses puis en traversant dans un sentier boueux. (Mes gougounes étaient d'ailleurs rendues presque un pouce d'épaisseur avec la boue accumulée)

Nous avons finalement quitté Bequia lundi le 16 janvier à 04hoo AM. Après une traversée très houleuse dans une mer de 7 à 11 pieds avec des vents de 25 noeuds, nous sommes finalement arrivés à Rodney Bay, Ste-Lucie. Une chance que le capitaine est fait fort parce que la mousse faisait la planche...

Il fait beau et chaud (désolé, on ne veut pas tourner le fer dans la plaie) et on en profite.

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