dimanche 16 février 2014

Anses D'Arlet

Après avoir marché Sainte-Anne (Martinique) en long et en large, nous avons mis le cap sur les Anses D'Arlet. Il y a Grande Anse D'Arlet, Anse D'Arlet et Petite Anse D'Arlet... Bref, plusieurs randonnées possible ici :)

Voici donc l'ancrage de Grande Anse D'Arlet,  
et la plage d'où nous partirons pour marcher.
 
Notre première randonnée commence à Petite Anse D'Arlet, monte le «Morne Larcher»  (477m d'altitude) pour redescendre à Anse Caffard. Nous devons donc prendre l'autobus pour nous rendre à Petite Anse D'Arlet (8h30 AM). La randonnée débute au niveau de la plage, en montant une des rues du village.
 
On monte pendant environ 30 minutes pour finalement accéder au sentier. Le sentier longe deux clôtures pour se rendre juste au pied de la montagne
 
Puis, c'est la montée! Une bonne heure de montée abrupte pour finalement arriver au sommet et avoir la vue suivante: soit le sud de la Martinique 
 et le rocher Diamant .
 Bien que je sois certaine que vous n'en doutiez pas une minute, pour vous prouver que c'est bien nous qui soyons monté là... voici Michel 
Et nous voici avec une vue plongeante vers Anse Caffard où nous nous dirigeons. 
 Il nous reste juste à redescendre... une autre heure, minimum, à faire travailler nos jambes. Ce fut une randonnée d'une durée totale de près de 3 heures, beaucoup moins longue en distance mais pas mal plus exigeante que les précédentes. Une fois arrivés à l'Anse Caffard, le retour se fait en autobus... une chance car j'avais les jambes en compote.
Entre deux randonnées, on en profite pour aller visiter le village de Diamant... vraiment charmant comme endroit. Voici le quai au centre-ville 

  encore le quai :) ...
 et le village, vu du quai.
 Et pour vous donner un aperçu de notre randonnée de la veille, voici le Morne Larcher vu du village du Diamant.
 
Le point de vue d'où j'ai pris les photos lors de la randonnée se situe presque qu'au sommet de la plus haute montagne que vous voyez en arrière plan. On y retournera surement un jour... mais pas demain!

vendredi 7 février 2014

Randonnées en Martinique

Cette semaine, nous avons marché, marché ... et encore marché. Près de 50km en 3 jours de marche. Nous commençons à connaître les environs de Ste-Anne. Nous avons exploré le sentier appelé «La trace des caps» qui longe tout le littoral sud de la Martinique principalement le côté est de l'île. La piste s'étend sur 34km et vous en avez eu un aperçu dans mon article relatant notre randonnée de l'Anse Trabaud aux Salines. Il restait la portion de Grand Macabou à l'Anse Trabaud (côté Atlantique). Voici donc cette portion que nous avons dû séparer en 3 journées de marche. Première journée, Cap Chevalier à Cap Ferré aller-retour. La piste longe les plages qui se succèdent. Vue du sud:


Vue du nord: 
On marche ainsi jusqu'à l'extrémité de Cap Ferré qui est une presqu'île sauvage qui s'étend assez loin dans la mer. 
Rendu à l'extrémité, la mer est déchaînée.
Après une petite pause collation, on prend le chemin du retour vers Cap Chevalier. Au total, environ 10 km de marche.
Deuxième journée de marche. On reprend l'autobus locale jusqu'à Cap Chevalier d'où on marchera dans la piste jusqu'à la Bais des Anglais. De cet endroit, on reprend la route (à pied) pour revenir à Ste-Anne (total: plus ou moins 15km). Voici donc notre point de départ: Cap Chevalier (avec l'ilet Chevalier)

Le sentier nous fait passer à travers les buissons vraiment épineux, (quand ce n'est pas des cactus) 
de plages en plages... encore une fois. 
On termine la portion du sentier à la Baie des Anglais, où on ira rejoindre la route pour revenir à Ste-Anne. 
 Et la dernière journée de marche (soit jeudi: hier) de Cap Belle Étoile (Grand Macabou) à Cap Chevalier. Avis à ceux qui pensent qu'il fait toujours beau ici: oui, ça nous arrive d'avoir des journées moches. Orages, pluie, nuages... mais il fait chaud, j'en conviens. Au lever, c'est la pluie accompagnée d'éclairs mais on décide quand même d'aller marcher. À 6h45, on attend déjà l'autobus mais celui qui arrive n'est pas celui que nous avions prévu. Après discussion avec le chauffeur, celui-ci s'offre de nous amener où on veut, soit à Cap Belle-Étoile, car il n'y aura plus d'autres autobus ce matin (ils n'ont plus d'essence). Il nous promet toutefois que l'on devrait en avoir cet après-midi de Cap Chevalier car la grève est terminée (qu'il dit...) et qu'ils attendent juste d'être ravitaillé en essence pour reprendre le service. Bref, il nous laisse au sommet d'une montagne (le Cap Belle-Étoile) en nous disant: «Vous n'avez qu'à descendre la montagne dans le sentier au bout de la route et vous rejoindrez la piste tout en bas». Une dame dans l'autobus est offusquée que le chauffeur nous laisse comme ça. Toute démontée de nous voir quand même quitter le bus, elle nous dit, en partant: Soyez prudents! Bref, il a beaucoup plu durant la nuit, ce qui fait que le sentier est totalement en boue (comme les sentiers du Québec quoi...). Mais en sandale et en Crocs, c'est pas fort! Voici donc la première plage que l'on croise (après la descente de la montagne). La plage de grand Macabou 
Le bleu foncé dans le ciel, ce sont les grains (averses) vers lesquels nous nous en allons. Pour longer le littoral et passer d'une plage à l'autre, on doit quelques fois monter les caps et les redescendre. Certains sont faciles à monter et nous offre des surprises au sommet comme cette petite chapelle dans laquelle il y avait plein de fleurs et un homme en train de prier.
Et d'autre fois, la montée est exténuante et je n'ai même plus l'énergie pour prendre une photo... Blague à part, j'ai dû serrer la caméra car il pleuvait trop :( 
À notre retour à Cap Chevalier (soit 20 km plus loin en comptant toutes les fois où nous avons perdu le sentier et avons dû rebrousser chemin...) après 5 heures de marche intense sans arrêt, en partie sous la pluie, on apprend que les autobus n'ont pas repris le service. On doit donc se remettre à marcher. On est à près de 10 km (par la route) de Ste-Anne. En marchant, nous tentons notre chance à faire du pouce. On est tout trempés et les jambes pleines de boue. C'est finalement un monsieur qui est chez lui (et qui nous a vu faire du pouce un peu plus tôt sur la route) qui aura pitié de nous et viendra nous reconduire à Ste-Anne même s'il n'a presque plus d'essence. Ouf!

Et finalement, des fois, on a quand même droit à un beau coucher avant souper .
 Mais je peux vous dire que celui-là, ce n'est pas hier que je l'ai prise... je l'ai juste mis là pour vous agacer!

mardi 4 février 2014

Visite de la Martinique en auto

À la recherche de nos futures randonnées, nous avons décidé de louer une voiture pendant 2 jours pour faire le tour. Évidemment, fallait s'y attendre: une autre grève vient de commencer ici. On a l'impression qu'à tous les ans, il y a une grève différente. Et bien cette année, c'est la grève des stations d'essence!!! Plus moyen d'avoir du carburant... la journée où on a loué l'auto!!! Mais la chance est de notre côté, le réservoir est plein au 3/4 et c'est une toute petite voiture (moteur diesel): on devrait être bon pour faire notre visite. En fait, on fera 400 km en deux jours (sur une île de 80 km de long). Disons qu'on a rendu la voiture presque vide mais au moins on en a pas manqué.
Première journée: côté est de l'île (soit côté Atlantique). Tout d'abord, sortir du Marin a été un tour de force. Toute les rues sont complètement bouchées par les voitures qui attendent aux stations services. Ils ont jusqu'à minuit pour se ravitailler aux endroits où il reste de l'essence et après, ce sera fermé indéfiniment. On réussit à trouver un chemin qui nous amène vers la côte est, soit au Vauclin.
 De là, on continue pour traverser Le François et Le Robert. Partout, dans les villages, les voitures bloquent les routes en attendant pour avoir de l'essence. La route longe le bord de l'eau et le paysage est toujours aussi beau.
On arrive bientôt à La Trinité. On avait visité ce village il y a deux ans quand on avait été marcher sur la presqu'île de La Caravelle. C'est un petit village plein de charme où le chemin (comme dans tous les villages) est très étroit et bordé par des maisons ou commerces.
 
Avant d'entrer dans le village, il y a un parc d'où on peut apercevoir quelques bateaux à l'ancrage. Disons que peu de bateaux s'aventurent de ce côté de l'île. La mer y est plus forte et les ancrages beaucoup moins protégés (sauf celui-ci).
 
Après le village de La Trinité, on a continué à longer la côte Atlantique pour passer au travers des villages de Ste-Marie, Marigot et Le Lorrain.
 

 
Comme vous pouvez le remarquer ici, la mer de ce côté de l'île est vraiment plus agitée.
On préfère ne pas aller se risquer de ce côté avec notre bateau...
Finalement, rendus au nord de l'île, nous avons pris la route vers Ajoupa Bouillon pour revenir vers le sud en passant par le centre de l'île, là où il devrait y avoir plusieurs sentiers de randonnée. Évidemment, comme ces randonnées se situent en montagne et dans la forêt tropicale, la météo est légèrement plus humide. À l'approche de la montagne Pelée (volcan), les nuages ont recouverts l'île et on a eu droit à de la pluie intense pour une bonne partie du chemin du retour. On a même dû rebrousser chemin pour réussir à trouver les sentiers que l'on cherchait. On a finalement trouvé le «circuit d'Absalon» que l'on se promet de revenir faire. Il était un peu trop long et nous n'étions pas chaussés (et vêtus) en conséquence. Disons que ça sera un projet futur. Voici la route qui nous y mène (et notre voiture: Peugeot 206+)
Et voilà pour notre première journée en voiture! La seconde journée était dédiée au secteur nord-ouest de l'île. Le village Le Prêcheur et la randonnée de l'Anse Couleuvre. Voici une partie de la route pour s'y rendre:
 


Et une autre partie, soit 1,6 km de chemin (à une voie de large par endroit) avec plusieurs virages en épingle à flanc de montagne.
On doit se rendre jusqu'à la fin du chemin complètement. Le seul moyen de se rendre plus au nord, c'est d'y aller à pied. Le village suivant (Gran'Rivière) n'est accessible en auto que par le côté est de l'île. Une fois rendu au bout du chemin, un sentier nous mène tout d'abord à la plage de l'Anse Couleuvre. On croise, sur le chemin, les vestiges d'une ancienne demeure avec sa distillerie et tout... On se demande vraiment comment une telle construction a pu être complétée et exploitée (du XVII ème au début du XXème siècle).
Le sentier nous amène ensuite à la plage de sable noir.

On remonte le sentier pour poursuivre et se rendre à la plage suivante mais en cours de route, on peut voir la plage que l'on vient de quitter:
et la suivante: la plage de l'Anse Lévrier.
 
 
Plus ça va, moins il y a de monde. On a même l'impression que nous sommes les premiers à venir se promener ici (aujourd'hui du moins) :)
On pourrait continuer sur ce sentier longtemps, soit jusqu'au village de Gran'Rivière, mais on n'aura pas le temps de revenir avant la nuit alors, on se réserve cette balade (encore une fois) pour une autre journée. On revient donc sur nos pas dans le sentier:
Sur le chemin du retour, on prend le temps de photographier le village Le prêcheur: petit mais charmant.

Et, de retour au Marin, on se permet une dernière petite balade à la Pointe Borgnesse avant de remettre la voiture.
 
Ce fut deux journées bien remplies. On a maintenant plein de projet pour des randonnées. Il nous reste à trouver le meilleur moyen de transport pour ce faire étant donné la grève. Les transports en commun sont encore fonctionnels bien que plus limités. Les horaires ne sont plus respectés (quels horaires??? on est dans les Caraibes...)