samedi 23 avril 2011

Grenadines avril 2011

Au départ de Bequia, nous nous sommes dirigés vers le sud. Nous avons passé devant l'île de «Petit Nevis» pour commencer. En passant, je vous défie de retenir tous les noms d'îles que vous rencontrerez dans mes deux messages sur les Grenadines. On a, nous mêmes, un peu de misère à démêler tous ces endroits. Nous avons finalement jeté l'ancre à Canouan, en face de l'hôtel «Tamarind». Il y avait, avec nous à l'ancrage, un gros yacht sur lequel un mariage a eu lieu un soir. Ça semblait être le mariage du riche propriétaire (d'un certain âge) avec une belle jeune femme (un peu trop jeune pour lui...). Nous avons eu droit au saxophoniste local toute la soirée, qui jouait du Kenny G. Il était pas mal bon! C'était, je dois dire, très romantique! Il y avait quand même plus de membre d'équipage sur le bateau que d'invités.

Voici donc la plage de l'hôtel...

et la vue que nous avions de cette plage à partir du bateau.

Comme nous ne pouvons pêcher la langouste ici et que la saison tire à sa fin, nous avons acheté de Gaston, quelques langoustes que nous avons dégustées le soir du mariage. Gaston est un pêcheur local qui est venu nous offrir du poisson (et de la langouste) à la nage.

Depuis que le soleil est revenu, après une semaine de temps nuageux et pluvieux, le soir venu, nous avons généralement droit à de beaux couchers de soleil. J'ai mis un peu de temps à sortir mon appareil pour celui-ci mais ça donne une bonne idée. En plus, nous avons la lune qui nous en met plein la vue depuis quelques nuits.

Le jour revenu, nous avons visité l'île de Canouan. Ces petites îles sont toutes en hauteur. Nous devons donc marcher en montant, à la grosse chaleur, en plein soleil... Et voici l'ancrage, vu du chemin. Le terrain vide en premier plan est la cour d'école. Il y avait plein de chèvres qui s'y promenaient.

Et voici le «super market»! Deux allées maximum d'à peine 10 pieds. Ici, on ne mange pas ce que l'on veut mais plutôt ce que l'on peut trouver...

Et même à cette chaleur au soleil, la végétation ne semble pas avoir de problème à pousser.


À notre départ de Canouan, nous nous sommes dirigés vers Salt Whistle bay à Mayreau. L'ancrage était vraiment magnifique jusqu'à temps que les bateaux de location arrivent et nous envahissent. Après une nuit, pendant laquelle Michel a dû rester dans le cockpit pour vérifier qu'aucun bateau ne vienne nous frapper, nous avons quitté l'endroit très tôt le matin.

Il faut avouer que l'endroit avait un certain charme quand même! En arrière plan, on distingue l'île de Canouan. Comme vous pouvez voir, ces petites îles sont toutes pas mal rapprochées.

Et ici, à Salt Whistle, au bout de la plage, on retrouve un restaurant assez particulier. Les tables et les banquettes sont toutes faites de pierres et chacune est surmontée d'un palapa.

Voici donc la première partie de notre périple au travers des Grenadines.

Tobago Cays et Mayreau - avril 2011

Deuxième partie de notre voyage dans les Grenadines: les Tobago Cays. C'est de toute beauté! Comme vous pourrez voir sur les prochaines photos, l'eau est d'une clarté incroyable. Il est possible de faire des randonnées sur les peties îles et faire beaucoup de plongée en apnée (snorkel) partout entre celles-ci. Nous avons donc monté au sommet de l'île de Jamesby pour prendre cette vue du mouillage. L'île que l'on voit, en arrière plan est l'île de «Petit Tabac».

La couleur de l'eau est signe de la profondeur ou du type de fond (sable, corail, herbe, etc.). En navigation, il faut apprendre à identifier ces couleurs car nous n'avons jamais une vue aérienne comme celle-ci à partir du cockpit.

Quand j'ai vu cette photo, j'ai réalisé à quel point j'ai besoin d'une coupe de cheveux! Dans le bateau, on se regarde rarement dans le miroir... et on se peigne rarement car de toute façon le vent nous dépeigne aussitôt, quand ce n'est pas l'eau de la baignade ou l'eau de pluie.

Ici, dans les Tobago Cays, nous avons eu très souvent de la visite à la proue.

On les trouvait très jolis jusqu'à temps que le capitaine se rende compte qu'ils y laissaient des résidus non désirés et difficiles à nettoyer. On a donc dû imaginer un moyen de les empêcher de se percher à cet endroit. Voici donc l'invention du capitaine et de sa muse. Ne riez pas... ça marche!

Comme les îles des Tobago Cays ne sont pas habitées, des habitants des îles voisines viennent nous offrir toutes sortes de choses: du pain baguette au t-shirt, en passant par les poissons frais et même les bijoux! Voici un des vendeurs de t-shirts:

Et comme si la mer ne nous donnait pas un assez beau spectacle avec toutes ses couleurs, nous avons eu droit à un arc-en-ciel autour du soleil!

L'île de «Baradel», à côté de «Petit Bateau» et «Petit Rameau» est entourée d'un parc de tortues. On peut donc aller nager et regarder les tortues se nourrir dans le fond. En fait, des tortues, il y en a partout dans l'ancrage. À toutes les cinq minutes, il y en a une qui fait surface à côté du bateau puis retourne se nourrir dans le fond. Enfin, sur l'île de Baradel, on trouve aussi de gros cactus (comme sur toutes les îles ici d'ailleurs),

de grosses iguanes ainsi que des tortues terrestres.

Mais attention! Les iguanes ne sont pas toutes cachées dans les buissons!

Et voici notre «Sea Kite» en face de «Petit Tabac»,

et les gardiens du parc des Tobago Cays qui passent pour collecter les frais de parc (4$us/jour/personne).

Après trois jours et deux nuits dans ce magnifique parc marin, nous avons levé l'ancre et avons navigué un gros 2,5 miles pour revenir à Mayreau. Nous avons, cette fois, opté pour l'ancrage dans la baie Saline. La plage est très belle ici aussi.

C'est d'ailleurs de cet ancrage que je capte un signal internet qui me permet de mettre mon blog à jour aujourd'hui.

Hier, nous sommes allés visiter l'île. Il y a un seul chemin principal qui traverse l'île de l'ancrage du nord (Salt Whistle Bay) à celle du sud (Saline Bay) en traversant le village. On y retrouve l'église:

et une superbe vue sur les Tobago Cays,

et l'ancrage de Salt Whistle Bay.

vendredi 15 avril 2011

St-Vincent - Bequia

Ceux qui pensent voir de belles photos ensoleillées seront déçus cette semaine! Depuis un certain temps, c'est la pluie et les nuages qui nous suivent... Nous avons donc changé un peu nos plans pour nous diriger un peu plus vite vers le sud en espérant y retrouver le soleil. Nous sommes donc partis de Ste-Lucie mardi passé pour nous diriger vers St-Vincent. Nous sommes passés à côté des Pitons que nous aurions bien aimé aller grimper mais avec la pluie qui tombait depuis plusieurs jours, c'était impensable. Nous sommes finalement arrivés, en fin de journée, à la baie de Cumberland du côté ouest de l'île de St-Vincent où nous avions décidé de passer la nuit. Les odeurs typiques (marijuana) de cette île nous ont envahis. Nous avons d'ailleurs été accueilli par un local, cigare (ou joint???) à la bouche, qui a offert ses services pour nous aider à nous attacher au bord. Ceci étant la seule façon de nous ancrer dans cette baie très profonde. Une fois attaché, d'autres individus sont venus nous offrir leur service. On voit ici Gervais du bateau Taranga discuter avec un restaurateur local.
L'île donne l'impression de «jungle». D'ailleurs, un bateau québécois a dû se débarrasser d'un serpent qui avait grimpé à son bord. Durant la nuit, il a tellement plu que les capitaines (Michel et Gervais) ont dû faire la vigie pendant plusieurs heures, sous les parapluies, pour s'assurer que les bateaux ne se frappent pas. Le problème étant dû au fait que la rivière qui se jette dans la baie s'est gonflée de pluie et a déversé des torrents d'eau poussant ainsi les bateaux les uns sur les autres.
À la première heure le lendemain, nous avons quitté St-Vincent pour nous rendre à Bequia, sous la pluie...encore! La couverture nuageuse devenant de plus en plus mince, nous avons pu nous balader pour visiter un peu.
Voici l'endroit d'où je vous écrit présentement. Ici, internet n'est pas facile à trouver. En fait, c'est facile si on veut payer... mais ce n'est pas donné!
D'un côté de la baie, un petit trottoir sur lequel on retrouve restaurants et boutiques de plongée longe la rive. Il y a plusieurs quais pour laisser notre dinghy et partir à pied pour explorer.

À l'extrémité du trottoir, on se retrouve dans le village qui a un certain charme mais que nous évitons à cause de la grande quantité de quêteux qui y circulent. Bien que l'on nous ait dit que c'est très sécuritaire ici, on ne sent pas très à l'aise au travers de tous ces gens qui flânent et nous abordent.
Ici, un des moyens d'avoir de l'eau, de la glace ou du fuel est de s'amarrer à ce bateau qui reste ancré au milieu de la baie en permanence.
Voici l'ancrage de Bequia, vu de la plage du village.

jeudi 7 avril 2011

Toujours à Sainte-Lucie

Nous voici, toujours à Sainte-Lucie, en attente d'une pièce pour notre désalinateur qui a décidé de faire des siennes. Une simple fuite d'eau qui résulte en un changement d'une pièce majeure... évidemment. Nous avons communiqué avec la compagnie, située en Californie, et ils nous ont reféré à leur plus proche distributeur: ici même à Rodney Bay! Nous nous comptons donc chanceux dans notre malchance. La pièce mettra une semaine à se rendre à destination, nous avons donc le temps de nous prélasser un peu et de profiter de l'endroit. Pour ce faire, entre nos périodes de lecture et d'entretien sur le bateau, nous avons décidé de gravir les deux petites montagnes de Pigeon Island que vous voyez sur la photo ci-dessous. Sur la montagne la plus au sud (celle de gauche), un fort se trouve au sommet. Évidemment, la totalité de l'île est un site historique et c'est une des nombreuses visites qui est offerte aux passagers des bateaux de croisière qui arrivent à Castries. Nous avons opté pour aller visiter les lieux de bonne heure le matin pour éviter la foule (bien qu'il n'y en ait jamais...) et également à cause du soleil qui devient très chaud vers l'heure du midi. En arrivant au sommet, voici donc l'entrée du fort:
Comme vous pouvez voir, c'était relativement venteux là haut! En voyant cette photo, j'ai cru voir des airs familiers de ma mère...
Voici donc le paysage qui s'offrait à nous du côté ouest:
Tandis que du côté est, on voyait l'ancrage complet et la ville de Rodney Bay.
Il faut ensuite redescendre pour pouvoir aller monter la deuxième montagne, un peu plus haute mais quand même très accessible.
On voit très bien, ici avec les toits rouges, le complexe hôtelier Sandals avec sa belle plage.
Et l'ancrage où notre bateau se trouve.
En montant, nous avons une belle vue sur le fort que nous venons juste de quitter.
Et une fois rendus en haut, nous prenons le temps de nous reposer un peu. Si la température avait été un peu plus claire, nous aurions pu apercevoir la Martinique tout au loin sur cette photo.
Ça fait du bien de se dégourdir les jambes un peu!

samedi 2 avril 2011

Sainte-Lucie, Rodney Bay

Depuis maintenant deux semaines, nous sommes à Rodney Bay, au nord de l'île de Sainte-Lucie. Nous avons été tellement occupés avec les amis et les visites que nous avons négligé le blog, l'entretien du bateau et toutes les tâches qui remplissent généralement nos journées. Voici donc l'ancrage de Rodney Bay bien protégé par Pigeon Island. Comme vous pouvez le constater, ce grand voilier semble nous suivre un peu partout. Nous l'avons croisé dans les BVI, en Guadeloupe, en Martinique et ici, à Ste-Lucie. Nous sommes ancrés en face de l'hôtel de luxe Sandals et nous avons quotidiennement la visite de Gregory, un vendeur de fruits et légumes qui se promène de bateaux en bateaux dans sa petite barque avec les drapeaux. Il sonne le conch (en soufflant dans son coquillage) à l'approche de chaque bateau. Il y a des jours où le son du coquillage nous fait déguerpir dans le fond de nos quartiers... c'est qu'il est un peu insistant le Gregory!
Lors d'une de nos randonnées en vélo (très pénible en montagne... pour moi en tout cas), j'ai pris ces photos de la ville et du mouillage de Rodney Bay.
Ici, on voit très bien la marina à l'avant plan et la baie et le mouillage au pied de Pigeon Island dans le fond.
Lors de notre toute première randonnée en vélo avec Jean et Jacynthe du bateau Océane II, nous nous sommes rendus du côté est de l'île à une plage exposée aux vents de l'Atlantique. Cette plage est bordée par des récifs et n'est donc pas vraiment accessible aux bateaux.
Par contre, c'est un des endroits où les touristes sont amenés pour faire de l'équitation dans les montagnes avoisinantes ou encore dans l'eau...
La chaleur nous a motivé à aller visiter la piscine d'un complexe de condos qui se situe justement sur cette plage. Nous avons fait comme si de rien était et sommes allés profiter des installations comme si nous étions des habitants de l'endroit. Personne ne nous a posé de questions. On a même poussé l'audace jusqu'à se servir des serviettes qui étaient à la disposition des clients. On voit ici Michel et Jean en grande discussion dans la piscine.
Nos soirées ont été également très occupées ces derniers temps. Nous sommes ici en compagnie de Philippe, Jacynthe et Joel. Philippe, du condo voisin de Jean et Jacynthe, nous avait invité pour un ti-punch... Un peu trop fort à mon goût les ti-punch!
Retour à l'ancrage, voici un catamaran utilisé pour les grandes occasions. Aujourd'hui, c'est un mariage!
Pour aller visiter la ville de Castries, nous avons utilisé l'autobus local. Il passe fréquemment et est peu coûteux. Une fois en ville, nous nous sommes mêlés à la multitude de touristes débarqués des bateaux de croisières et nous avons fait le tour du marché de paille et des boutiques des rues avoisinantes. Ici, un steel band jouait sans cesse la même musique. L'attraction était surtout la petite fille en arrière qui suivait le rythme en se dandinant.


Elle a vraiment le rythme dans le sang cette petite!
Voici donc une de ces boutiques que nous avons croisées dans les rues. Disons que certaines sont plus invitantes que d'autres.

Ici, évidemment, les bâtiments semblent un peu plus récents.
Sur le chemin du retour, nous avons croisé ce marché de poissons. On les distingue bien par les chaloupes de pêcheurs qui s'y regroupent pour vendre leurs prises de la journée: dorade, thon etc...
Et voici finalement notre bateau au quai de Jean et Jacinthe. Nous avons passé de merveilleux moments avec eux et planifions bien les retrouver dans un futur rapproché.