Cette semaine, nous avons marché, marché ... et encore
marché. Près de 50km en 3 jours de marche. Nous commençons à connaître les
environs de Ste-Anne. Nous avons exploré le sentier appelé «La trace des caps»
qui longe tout le littoral sud de la Martinique principalement le côté est de
l'île. La piste s'étend sur 34km et vous en avez eu un aperçu dans mon article
relatant notre randonnée de l'Anse Trabaud aux Salines. Il restait la portion
de Grand Macabou à l'Anse Trabaud (côté Atlantique). Voici donc cette portion
que nous avons dû séparer en 3 journées de marche. Première journée, Cap
Chevalier à Cap Ferré aller-retour. La piste longe les plages qui se succèdent.
Vue du sud:
Vue du nord:
On marche ainsi jusqu'à l'extrémité de Cap Ferré qui est une
presqu'île sauvage qui s'étend assez loin dans la mer.
Rendu à l'extrémité, la mer est déchaînée.
Après une petite pause collation, on prend le chemin du
retour vers Cap Chevalier. Au total, environ 10 km de marche.
Deuxième journée de marche. On reprend l'autobus locale jusqu'à Cap Chevalier d'où on marchera dans la piste jusqu'à la Bais des Anglais. De cet endroit, on reprend la route (à pied) pour revenir à Ste-Anne (total: plus ou moins 15km). Voici donc notre point de départ: Cap Chevalier (avec l'ilet Chevalier)
Le sentier nous fait passer à travers les buissons vraiment
épineux, (quand ce n'est pas des cactus)
de plages en plages... encore une fois.
On termine la portion du sentier à la Baie des Anglais, où
on ira rejoindre la route pour revenir à Ste-Anne.
Et la dernière
journée de marche (soit jeudi: hier) de Cap Belle Étoile (Grand Macabou) à Cap
Chevalier. Avis à ceux qui pensent qu'il fait toujours beau ici: oui, ça nous
arrive d'avoir des journées moches. Orages, pluie, nuages... mais il fait
chaud, j'en conviens. Au lever, c'est la pluie accompagnée d'éclairs mais on
décide quand même d'aller marcher. À 6h45, on attend déjà l'autobus mais celui
qui arrive n'est pas celui que nous avions prévu. Après discussion avec le
chauffeur, celui-ci s'offre de nous amener où on veut, soit à Cap Belle-Étoile,
car il n'y aura plus d'autres autobus ce matin (ils n'ont plus d'essence). Il
nous promet toutefois que l'on devrait en avoir cet après-midi de Cap Chevalier
car la grève est terminée (qu'il dit...) et qu'ils attendent juste d'être
ravitaillé en essence pour reprendre le service. Bref, il nous laisse au sommet
d'une montagne (le Cap Belle-Étoile) en nous disant: «Vous n'avez qu'à
descendre la montagne dans le sentier au bout de la route et vous rejoindrez la
piste tout en bas». Une dame dans l'autobus est offusquée que le chauffeur nous
laisse comme ça. Toute démontée de nous voir quand même quitter le bus, elle
nous dit, en partant: Soyez prudents! Bref, il a beaucoup plu durant la nuit,
ce qui fait que le sentier est totalement en boue (comme les sentiers du Québec
quoi...). Mais en sandale et en Crocs, c'est pas fort! Voici donc la première
plage que l'on croise (après la descente de la montagne). La plage de grand
Macabou
Le bleu foncé dans le ciel, ce sont les grains (averses)
vers lesquels nous nous en allons. Pour longer le littoral et passer d'une
plage à l'autre, on doit quelques fois monter les caps et les redescendre.
Certains sont faciles à monter et nous offre des surprises au sommet comme
cette petite chapelle dans laquelle il y avait plein de fleurs et un homme en
train de prier.
Et d'autre fois, la montée est exténuante et je n'ai même
plus l'énergie pour prendre une photo... Blague à part, j'ai dû serrer la
caméra car il pleuvait trop :(
À notre retour à Cap Chevalier (soit 20 km plus loin en
comptant toutes les fois où nous avons perdu le sentier et avons dû rebrousser
chemin...) après 5 heures de marche intense sans arrêt, en partie sous la
pluie, on apprend que les autobus n'ont pas repris le service. On doit donc se
remettre à marcher. On est à près de 10 km (par la route) de Ste-Anne. En
marchant, nous tentons notre chance à faire du pouce. On est tout trempés et
les jambes pleines de boue. C'est finalement un monsieur qui est chez lui (et
qui nous a vu faire du pouce un peu plus tôt sur la route) qui aura pitié de
nous et viendra nous reconduire à Ste-Anne même s'il n'a presque plus
d'essence. Ouf!
Et finalement, des fois, on a quand même droit à un beau
coucher avant souper .
Que de beaux souvenirs à lire vos péripéties de randonnées, c'est quand même mieux que -30C.
RépondreSupprimerMéridienV
Patricia et Fabrice le 08-02-2014
RépondreSupprimerIls sont fous ces Québécois ! ! !
Ce ne sont pas des navigateurs, ce sont des marcheurs...
Bon, nous on fait une marche de temps en temps, mais le plus souvent on utilise le bateau ou la voiture...On est en 2014, il existe maintenant des moyens modernes de locomotion...
Tu vas voir que pour rentrer au Québec, ils ne vont pas prendre l'avion mais ils vont rentrer à pied...
Aller, bonne continuation et régalez-vous mais faites gaffe de pas vous perdre...
CIGALE